L’Esport en France
Nombreux se demandent comment réussir à vivre de sa passion mais seul une petite poignée d’élus parviennent à inscrire le terme Esport sur leur CV.
Apparaissant sous forme de LAN dans les années 1970 et originaire des États-Unis, sa démocratisation se parfait d’année en année à travers toute la planète. L’univers des jeux vidéo prend alors une ascension sans précédent.
Perçue de l’extérieur, en France comme ailleurs, la scène nationale sur Counter-Strike peut se diviser en trois catégories.
Nous retrouvons en tête de lice, la scène professionnelle qui est représentée chaque année par pas plus de deux ou trois équipes, regroupant l’élite de l’élite. Comme par exemple depuis plusieurs mois : Vitality, Double Poney ou encore LDLC. Ce sont ces quelques équipes qui permettent de mêler les générations et donner l’espoir aux prodiges de demain.
Au centre se trouve alors la plus difficile, la plus meurtrière mais aussi la plus importante, le subtop. Ce subtop est composé de diverses équipes d’un bon niveau, dont la plupart des joueurs se voient être rémunérés au lance-pierre (vu comme un complément de salaire). La plupart ont un travail en plus de cette activité ou sont encore à l’école mais arrivent malgré tout à se positionner parmi les meilleurs du pays. Un véritable fossé économique et parfois de niveau existe entre ces deux catégories … Doté d’une motivation romanesque, certains tirent leur épingle du jeu et gravissent de temps à autre la dernière marche, rejoignant ainsi le sommet.
Enfin, nous retrouvons la communauté, celle qui fait vivre la licence, par le billet des organisateurs de tournois ainsi que les chaînes de diffusion. Ce sont eux les passionnés, regroupés en nombre, ils soutiennent la réussite et aspirent eux aussi durant un instant à inscrire un jour l’histoire.
Le long et périlleux chemin vers la licence professionnelle
Il faut savoir qu’à ce jour, les deux seules plateformes organisatrices d’évènements, offrant un chemin régulier entre le circuit amateur et le monde professionnel sont, ESEA et Faceit.
Une vision américaine devient inéluctable, c’est alors qu’ESEA entre en jeu.
L’aîné, “Electronic Sports Entertainment Association” plus communément appelée ESEA, fut fondée en 2003. Elle est détenue à ce jour par l’entreprise internationale très connue de son public “ESL” qui elle aussi évolue dans le monde de la compétition et des jeux vidéo. Nous y retrouvons également un système de matchmaking personnalisé, mais aussi et surtout un véritable circuit vers la Pro League de l’ESL. Plus de cinq divisions, 50 000$ de cash prize (hors pro league) par saison et des milliers d’équipes participantes. De cette perspective on dirait même un vrai sport.
Il faut attendre un peu moins de dix ans pour que l’idée traverse l’océan Atlantique et émerge en Europe. Déclaré comme société proposant des compétitions professionnelles en ligne, “Faceit” a été fondée par Alessandro Avallone, Niccolo Maisto et Michele Attisani à Londres en 2012. La plateforme anglophone fournit à ses utilisateurs un système de matchmaking bien à lui. Mais aussi, la possibilité de créer des Hubs, représentants des salons de parties privées ou publiques personnalisables, ainsi qu’une liste de tournois quotidiens proposés par les utilisateurs et la plateforme elle-même. Évidemment, nul la peine de préciser que, statistiques, cash prize et abonnements sont de mise.
Mais alors, quelles sont leurs différences ?
Cet article vous a plut ? Retrouvez sa deuxième partie la semaine prochaine.
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